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Affaire Zemmour, suite : on apprend donc dans une longue lettre de Zemmour à la LICRA qu'Ardisson l'a piégé. Moi je dis : bien fait. En effet, j'ai écrit en 2006 un livre avec Ardisson en couverture (voir ci-dessus) dans lequel je révélais l'ignominie du personnage, ses montages mensongers, son opportunisme total. Zemmour a lu ce livre et m'a félicité pour l'avoir écrit. Et qu'invoque-t-il dans sa lettre ? Le fait de s'être fait piégé par Ardisson ! Soit c'est de la naïveté, soit c'est de la mauvaise foi. Quand on va chez Ardisson, on sait à quoi s'attendre. Alors pour vendre quelques livres de plus, on est prêt à vendre son âme au diable. C'est aussi simple que cela. Zemmour a appris à ses dépens que l'overdose est un mauvais médicament, et la leçon lui est infligée par l'ancien drogué Ardisson. Ca ne manque pas de sel.
En tout cas je ne sais pas si cette affaire fera passer Zemmour de la personnalité la plus médiatisée de France qu'il est actuellement, à un journaliste qui va perdre ses postes les uns après les autres, honnêtement j'en doute. Mais si tel était le cas, ce ne serait que la vérification d'une loi aussi vieille que le monde : ce qui est né par le feu ne peut mourir que par le feu. Ici le feu c'est celui des médias, car je rappelle que c'est Ardisson lui-même qui a permis à Zemmour de devenir chroniqueur chez Ruquier, après qu'il l'ait invité et remarqué sa gouaille à Tout le monde en parle.
Evidemment, je ne lui souhaite pas, et comme je l'ai déjà dit je défendrai sa liberté d'expression autant que faire se peut.