On connait tous la formule que Bill Clinton a utilisée dans sa campagne de 1992 : "It's the economy, stupid." On a envie de la reprendre et de l'adapter à la situation française. Nicolas Sarkozy semble avoir choisi de mettre l'accent sur les retraites pour des motifs qui laissent perplexes. Il ferait mieux de s'occuper de l'emploi. C'est, aujourd'hui, ce qui préoccupe le plus les Français, qu'ils en aient un ou qu'ils n'en aient pas. Chacun devine que bien des questions que nous nous posons, déficit, retraites… seraient simplifiées si le chômage reculait.
La formule vaut pour le gouvernement, mais aussi pour la gauche qui augmenterait singulièrement ses chances de l'emporter aux prochaines élections présidentielles si elle se présentait avec un programme plausible en la matière.
Nul ne prétendra que c'est facile, mais pourquoi faudrait-il s'enthousiasmer pour un candidat si le gouvernement d'un pays était à la portée du premier venu?