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Anne Duret - La serre aux orchidées

Par Clarac
Anne Duret - La serre aux orchidées
Anne Duret, l’auteur, m’avait contacté par mail au sujet de son livre. Tulisquoi , également contactée, l’a lu et me l’a expédié. J’ai accepté cette lecture en étant passée (trop) rapidement sur la quatrième de couverture.
« C’est au fond d’une vieille malle que Clara, jeune chercheuse en biologie, découvre un jour une lettre dont elle retiendra cette phrase énigmatique qui la bouleverse au plus profond d’elle-même : « Du plaisir naitra la Vie Nouvelle. » Bien décidée à percer le mystère de ce message, elle va se retrouver au fin fond du Vietnam, dans une serre pas comme les autres, un lieu spécialisé dans l’hybridation des orchidées et la recherche d’espèces nouvelles, mais aussi école d’enseignement spirituel.
Clara, la belle « ésotouriste » en quête de recettes magiques, va se trouver confrontée au miroir sans concession de son être vrai. Elle va peu à peu prendre conscience de ce qu’elle est : une handicapée du plaisir, une femme fragile qui cache depuis trop longtemps ses difficultés.
Comment réussir à dévoiler sa propre féminité par l’achat d’une robe, comment oser un port de nuque tout en s’essayant aux talons hauts, comment répondre au désir charnel et avancer pas à pas vers son propre plaisir…
D’audaces en ravissements, de rebondissements en découvertes, l’auteur dans ce premier roman nous offre un nouvel espace de sensualité vraie, un précieux recueil de confidences féminines, un condensé de ces petits dépassements de soi nécessaires à l’épanouissement d’une femme dans son plaisir et sa sexualité. »
Une préface rédigée par Bernard Montaud, fondateur de la psychanalyse corporelle, ayant eu comme élève Anne Duret et où il est question « de cette magnifique route effectuée de la femme à la femelle radieuse » et de la dimension spirituelle de l’amour.
Un peu refroidie, parce cette notion de spiritualité, j’ai entamé ma lecture. Je n’ai pas aimé ce livre qui fait l’éloge d’un ésotérisme, d’un mode de pensées, et qui les préconisent comme solution. Voie Spirituelle, Rayonnement intérieur sont des mots qui reviennent sans arrêt et alourdissent le récit. De plus, le personnage de Clara (pas moi mais l’héroïne) et histoire sont peu crédibles.
Pour ma part, je n'y ai pas trouvé ni sensibilité, ni sensualité, mais une description de l'acceptation de vivre pleinement sa sexualité pour mieux vivre. Je n’adhère ni aux trois plans de conscience cités dans ce livre : le moi, le nous et le je, ni à d’autres énoncés liés à l’épanouissement de la personne.
Un premier livre sûrement cathartique pour l’auteur mais où le style manque de fluidité et de limpidité.
« Mme Violet poursuivit : « jouir est un droit élémentaire, ou un devoir absolu, comme vous voulez. Jouir changera tout. Jouir assiéra la place des femmes dans la société. Sa, la jouissance, il manquera toujours quelques chose à la puissance féminine. »
Le billet de tulisquoi et bientôt d’autres avis chez BOB.

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