Auteur : Carl aderhold
Editeur : Lattès
Résumé :
Sauter dans un train, un matin. Tout quitter. À l’aube de ses quarante ans, une femme monte dans le Corail pour Toulouse et s’installe dans le premier compartiment venu. Il a suffi d’une séance de relooking, cadeau de ses copines, pour que tout son univers s’effondre : son pavillon de banlieue, son mari, sa fille, son emploi de caissière. Pour mieux marquer le début de sa nouvelle vie, elle change de prénom : Julia, comme Julia Roberts, son actrice préférée. Chaque gare de la ligne est une étape vers la liberté. Comme par contagion, tous les passagers qu’elle croise sont eux aussi emportés : Colette, la vieille dame, amoureuse de deux hommes, Germinal Serna, le contrôleur anarchiste, le Happy Days Band, la chorale déjantée, le sourd-muet, embarqué malgré lui dans le train, l’éternel dragueur, le serveur indien... Et Vincent, spécialiste des bestiaires médiévaux, qui se rend à un colloque en compagnie de sa femme et d’un autre couple de chercheurs. « Les poissons ne connaissent pas l’adultère », écrit l’un des auteurs du Moyen Age qu’étudie Vincent. Mais les historiens peuvent-ils en dire autant ? Dans ce voyage initiatique, tout se joue entre Paris et Toulouse en 6 h 06 : Julia se bat pour se libérer peu à peu de la fatalité qui pèse sur son existence, mais pourra-t-elle en modifier le cours ?
Mon avis:
A chaque fois que j'entendais parler de ce livre, je me disais "il faut que je le lise". Sûrement à cause du titre original et intriguant. J'attendais beaucoup de ce livre et c'est peut-être pour cela que j'ai été déçue.
L'idée de suivre des personnages aussi différents dans un lieu clos qu'est le train Paris-Toulouse permettait de faire un merveilleux huis-clos. Mais cette histoire futile tourne plutôt au vaudeville. Je ne me suis pas attachée aux personnages que je trouve caricaturaux et superficiels.
J'ai apprécié les anecdotes sur le milieu marin et moyen-âgeux mais aussi la nostalgie des paroles de chansons qui se faufilent dans l'histoire avec un très bon rapprochement.
Le titre et la couverture sont très aguichants mais selon moi, l'histoire est trop légère.