Enfin un sujet de satisfaction. Avec cette réforme, même si des compromis peuvent l'édulcorer, le principe de solidarité sort gagnant aux Etats-Unis près de quatre-vingt-dix ans après les tentatives de Franklin Delano Roosevelt. Une leçon autrement plus forte comparée aux pseudos réformes à sens unique pratiquées dans l'hexagone. Dans ces conditions, la déclaration officielle de Barack Obama n'a pas besoin de mise en scène et se suffit à elle-même :
«Ce soir, après près d'un siècle de discussions et de frustrations, après que l'on ait passé des décennies à essayer, et après un an de travail et de débats, le Congrès des Etats-Unis a finalement déclaré que les travailleurs américains et les familles américaines méritaient la sécurité de savoir qu'ici, dans ce pays, ni une maladie ni un accident ne devrait mettre en péril le rêve construit en une vie de travail.
Ce n'est pas la victoire d'un parti, c'est la victoire du peuple américain, et c'est la victoire du bon sens. Ce n'est pas une réforme radicale, mais c'est une réforme majeure. Cette loi ne va pas régler tous les problèmes de notre système de santé, mais c'est un pas décisif dans la bonne direction. C'est à ça que ressemble le changement.»
C'est aussi un signal ultra positif lancé à l'ensemble de la communauté internationale pour lui signifier que la résistance peut finir par payer quelque soit le degré de mauvaise foi et de bassesse proféré pour empêcher toute amélioration des politiques sociales attendues par les plus démunis. Et ce, même dans un pays réputé ultraconservateur comme les EU. Encourageant et surement pas sans conséquences.
Rue 89 a produit une note très claire sur le sujet