Bonjour les conneries

Publié le 23 mars 2010 par Pbmv
Bonjour les quiches,
Hier soir, je suis tombée sur un lien vers le site du magazine ELLE qui permet de faire l’analyse automatique du prénom. Comme je m’ennuyais depuis deux minutes, je me suis dit que j’allais lancer la machine.
J’ai été bien contente du résultat.
Machine a beaucoup de charme (évidemment), un charme indéfinissable qui ne tient pas à la beauté (pardon ?), car la native n'est généralement pas très belle (et ma main, tu l’as vue ?). Elle a un visage rond et un front relativement bas (c’est toi le bas du front). Le nez est court et légèrement retroussé. On est souvent frappé par ses grands yeux qui lui donnent l'air de passer constamment d'un étonnement à un autre (c’est pour qui le regard de dinde ?). Les dents sont modérément longues, très régulières et d'une blancheur éclatante (ah quand même). Elle est petite (non), avec ses rondeurs pleines (non) que certains hommes ne manquent pas d'apprécier (trois fois non).
La native fait partie de ces femmes qu'on nomme "croqueuses d'amants" (mais bien sûr). C'est dire qu'elle s'évertue inlassablement à collectionner des hommes qu'elle cherche à tenir à sa merci mais qu'elle délaissera après, sans regret (…). Elle a l'étonnante capacité de faire table rase de ses amours passées et de commencer une nouvelle liaison comme si c'était la première (???). Cela est du moins vrai quand elle n'a pas atteint la cinquantaine (!!!). Lorsqu'elle n'aime plus, inutile d'insister : ni prière ni colère ne peuvent l'émouvoir (☺).
Son mari ne devrait donc pas trop compter sur sa fidélité (ben voyons). Il serait illusoire d'espérer qu'une fois bien mariée elle se range tranquillement. Rien ne l'empêchera de faire des incartades quand elle en aura envie. Pour elle, l'amour et le mariage sont deux choses bien distinctes, comme la diététique et la gastronomie (bonjour le cliché). Les qu'en-dira-t-on et la venue des enfants ont peu d'incidence sur son comportement.
Le caractère volage de Machine est peut-être dû à son complexe d'infériorité (ça doit être dû à ma petite taille). N'étant pas très sensuelle ni très romantique (mange-toi ça Jacqueline), elle sent fortement, mais la plupart du temps inconsciemment, le besoin de prouver à elle-même et aux autres que les hommes ne lui résistent pas. Lorsqu'elle s'est assuré une panoplie de conquêtes suffisamment importante, elle peut décider d'un coup de s'arrêter et de devenir du jour au lendemain un modèle d'épouse sage et conformiste. Il serait donc injuste de l'accuser de perversité (sur ce dernier paragraphe, je suis tombée de ma chaise).
"Dix mesures de paroles sont descendues en ce monde ; les femmes en prirent neuf et les hommes une", dit le Talmud. Cette affirmation se vérifie chez Machine. Son besoin de parler vient avant celui de se nourrir, de se reposer. Lorsqu'elle est à table, par exemple, elle ne s'intéresse guère à ce qu'elle mange mais vous submerge de ses flots de paroles. Elle vous raconte tout ce qu'elle a vu ou fait sans prendre le temps de respirer (surtout pendant les pubs au cinéma).
Machine veut à tout moment démontrer qu'elle sait très bien se débrouiller toute seule dans la vie, alors même que personne ne cherche à contester ses capacités. C'est souvent ce souci de démonstration qui la rend nerveuse et agressive. Elle refuse l'aide des autres, même celle de sa propre famille, quitte à se plaindre après que les gens lui sont indifférents ou hostiles. Supportant mal l'autorité et la hiérarchie, elle a horreur de la fonction publique (surtout quand ils défilent sous mes fenêtres). En revanche, elle recherche les métiers où elle peut commander et donner des ordres.
L'instinct maternel chez Machine reste toujours à l'état embryonnaire (comme toi). La native ne s'intéresse à ses enfants que très modérément et dans la mesure où quelqu'un d'autre se charge de toutes les tâches matérielles (pour que je puisse aller m’acheter de nouvelles chaussures).
Si Machine parvient à se libérer de ses crispations, elle est alors pleine de dynamisme constructif, gaie et assez facile à vivre (surtout s’il y a un latte vanille pas loin). Mais dans tous les cas, ce ne sera jamais une véritable femme d'intérieur. Il lui faut, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus marcher, sortir du cadre de sa famille et parcourir le monde. Ne lui parlez pas de cuisine, de tricot ou de couture : tout cela ne l'intéresse pas.
Je préfère ne rien rajouter.