J’adore les séries. Vous le savez. Mais je suis sélective (si si) dans ma gourmandise de séries, contrairement à ce que vous croyez. Disons que je sélectionne en fonction du temps que j’ai, et à cause de ce x@#£µ*$$$!!!! de blog, ben j’ai moins de temps, ouf course. J’ai donc viré les experts qui me berçaient, 24 heures qui m’endormait et les 4400 qui me faisaient ronfler.
Reste donc Desperate Housewives, Newport Beach, FBI portés disparus, Ghost Whisperer, Sous le Soleil, Greys Anatomy, Docteur House, Rescue Me, Esprits Criminels, Bones, Numb3rs, Les Frères Scott, Prison Break, Lost, Heroes (je dois sans doute en oublier, pardonnez-moi).
Bref, pas de quoi en faire un fromage.
Mais s’il y a une série parmi toutes que je ne peux manquer, c’est Cold Case.
En apparences, une simple série policière, si ce n’est que le service s’occupe des cas non résolus, datant de quelques années à quelques décennies. Rien de transcendant. En apparences !
Mais quand on s’y arrête, qu’on s’en délecte un peu, on comprend de suite que ce n’est pas une série comme les autres.
D’abord y’a la musique, qui ravira plus d’un : à chaque épisode une époque, à chaque épisode une musique de ladite époque. Souvenirs souvenirs.
Ensuite, y’a l’ambiance. Point de courses poursuites. Point de coups de feu. Juste un savant mélange de passé et de présent, de flash-back, de dialogues bien menés. Et à la fin, de longs ralentis qui provoquent l’émotion.
Parce que je pleure à tous les coups. A tous les coups. Pleurer en regardant une série policière, ça m’était jamais arrivé avant Cold Case, ou dans des cas rares et graves. Et quand je dis pleurer, c’est pleurer. A gros sanglots. A gros bouillons, comme disait Brel dans Orly (une chanson dont je suis absolument folle). Et ça coule, ça coule. Et je suis triste, triste. Emue, émue. Je radote, je radote.
Et puis, enfin, et surtout peut-être, l’héroïne, je trouve qu’elle me ressemble. Ou que je lui ressemble. Ça dépend d’où je me place. Ne courez pas sur le net la découvrir, je parle pas physiquement : c’est une belle grande blonde aux yeux bleus, tout ce que je ne suis pas (p… de génétique qui veut que blond et le bleu soient récessifs, si vous avez retenu ma leçon dans ce billet). Mais son caractère, sa vie, ce qu’on voit dans ses yeux, je le vis je le ressens je le vois. C’est moi.
Si vous ne l’avez jamais vue, cette série extraordinaire, j’ai le pénible devoir de vous annoncer qu’elle ne sortira jamais en DVD (les droits sont trop élevés because musique tout le temps, et pas des daubes, que des succès bien chers), donc tant pis pour vous. Gnarf gnarf. Bon allez, pleurez pas, les inédits passent chaque mardi sur RTL TVI, tandis que France 2 diffuse les anciennes saisons chaque semaine également. Allez, ça va mieux, il est fini ce gros chagrin ? (PS et le générique, aaaaah le générique)
Cold case 1 v2 vf
envoyé par eflat