Le bras de fer entre Google et le gouvernement chinois se poursuit. Acceptant de s'auto-censurer depuis 2006 pour pouvoir s'implanter sur le marché chinois, cherchant ensuite à enlever cette limitation à ses recherches pour générer plus de gain et protéger ses internautes des pirates, Google a menacé de se retirer si les politiciens de Pékin ne libéraient pas son moteur et ses services (Web, Youtube, ..) aux millions d'internautes chinois.
Après plusieurs palabres sur fond de patriotisme exacerbé, Google a décidé depuis hier de hausser le ton et de faire rediriger son moteur chinois vers celui de ... Hong-Kong !
Modèle économique et liberté de l'information d'un côté, menaces politiques et souveraineté virtuelle d'un empire gourmand de l'autre côté, la confrontation entre ces deux nations vient de sortir de son cadre "naturel" pour prendre une tout autre tournure politique.