Par contre, Ecosia existe en revendiquant également le titre de moteur de recherche écologique. Le principe est également simple : dans toute recherche, il y a des « clics commerciaux ». Chaque fois qu’une personne clique sur un de ces liens, cela rapporte de l’argent au moteur de recherche. Google a fait sa fortune sur ce principe. Ecosia récolte aussi cet argent des liens commerciaux, mais en redistribue 80% au WWF chargé de les utiliser pour protéger la forêt tropicale. D’après les recherches que j’ai faites, cela a l’air sérieux. Plus sérieux qu’Écogle en tout cas.
Ce serait un vrai coup de cœur s’il n’y avait quelques bémols. Le premier est qu’Ecosia utilise les moteurs de Yahoo et de Bing (Microsoft). Ceux-ci sont malheureusement nettement moins performants que le grand champion Google. Lorsque vous faites une recherche, vous cherchez d’en savoir le plus possible… Il est d’ailleurs amusant de constater qu’Ecosia permet, dans son menu déroulant « Recherche plus » de faire une recherche sur… Google ! Bref, faut-il vraiment passer par Ecosia pour aboutir sur Google ?
Deuxième bémol : en fait, tout cela vogue sur une vague quand même assez commerciale et on ne sait pas trop ce qu’on en fait au bout du compte. Même Google a une politique écologique, sans qu’on sache vraiment si c’est un réel souci ou si c’est simplement par bonne conscience.
Des moteurs de recherche écologiques, il y en a d’autres : par exemple Ethicle (qui plante un arbre toutes les 100 recherches). Il y a aussi des moteurs « solidaires » qui permettent d’aider des associations, par exemple Veosearch.
Dans tout cela, finalement, l’important est de se dire qu’un acte aussi anodin aujourd’hui qu’une recherche sur Internet peut contribuer à réduire la destruction progressive de notre planète. "Que chacun donne selon son cœur", comme écrivait Saint Paul. (Comme quoi, l'informatique mène à tout…)