FMG © 2008
Ces derniers mois, notre Terre est soumise à quelques drames. Le séisme d’Haïti et ses centaines de milliers de morts et de sans-abri. Le Chili aujourd’hui qui n’en mène pas large non plus. La tempête Xynthia qui fait des ravages – et de nombreuses victimes – tout au long de l’Europe, y compris en France et en Belgique. Et puis, chez nous évidemment, cet incendie à Liège et cette catastrophe ferroviaire.
Y a pas de quoi pavoiser. On est méchamment attaqué. Pas de raison de retenir ses larmes et de ne pas se demander pourquoi tout ça…
Derrière toute cette souffrance, inacceptable, un constat néanmoins : l’homme survit. Mieux que ça, il vit. Il relève le défi, retrousse ses manches et avance. Sans trop savoir pourquoi. Mais vers la vie.
On est bien peu de chose, il faut se rendre à l’évidence. Mais ce bien peu de chose a une force extraordinaire qui mérite le respect.
Mine de rien, un homme – ou plutôt un être humain – ce n’est pas n’importe quoi. C’est la force de la vie, même quand il n’y a que mort. C’est la volonté de reconstruction, même quand tout est détruit. C’est la confiance en son futur, même quand le présent ou le passé ne créent que méfiance.
À vous tous qui souffrez et gardez la tête haute, bravo !