Je voudrais revenir sur mon billet « Vaut-il mieux être homme ou animal ? » qui a peut-être été mal compris par certains.
Simplement pour dire que je n’ai rien contre les animaux. J’ai vécu avec des chiens – Kidu est celui dont je me souviens le plus. J’ai vécu avec des chats auxquels je suis malheureusement allergique, et je n’en peux rien. J’ai vécu avec des poissons qui m’ont apporté beaucoup de plaisir.
J’ai surtout vécu – et je continue à le faire – auprès de toutes sortes d’animaux qui vivent en liberté. J’ai la chance de vivre dans un coin plus ou moins reculé. Je vis donc à côté de ce faisan qui a visiblement adopté notre maison, en toute liberté. Il vit à côté de chevreuils, de biches, d’écureuils, de renards et d’une multitude d’autres oiseaux plus merveilleux les uns que les autres. Je prends toujours plaisir à observer tous ces animaux qui vivent en totale liberté, ne dépendant en aucune manière de l’homme. C’est sans doute cette liberté que j’apprécie avant tout.
Je n’ai rien contre les animaux plus dépendants. Ce n’est pas pour rien que, lorsque j’ai créé – en un clin d’œil – le « Parti du Moment Présent » (PMP), j’ai choisi comme emblème une magnifique vache photographiée dans le champ voisin. Elle me semblait personnifier ce bonheur d’être, simplement, sans se compliquer la vie.
Bref, j’aime les animaux. Mais je les aime surtout en liberté. Je peux aussi, bien sûr, comprendre que de véritables liens se créent entre un individu et son animal domestique. Ces liens sont faits de respect et je sais bien que l’un apporte à l’autre autant que ce que l’autre apporte à l’un, si pas plus.
De tous les animaux, l’homme est le plus complexe. Et donc le plus passionnant. C’est simplement ça que j’ai voulu dire… Je peux me tromper bien sûr, mais la seule certitude que j’ai est que si vous lisez ce billet, c’est que vous êtes un être humain… Et ça, c’est irremplaçable !