Caroline Vermalle est née en 1973. Scénariste pour la télévision, elle a remporté le prix Nouveau Talent 2009 de la Fondation Bouygues Telecom - Metro pour son premier roman « L’avant-dernière chance » (Calmann-Lévy).
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1. Vous et la lecture ?
Une vingtaine de livres me passent entre les mains tous les mois, mais ce sont des ouvrages de référence pour mes recherches. Pour ce qui est du plaisir et de la littérature, c’est plutôt pendant les vacances – à ce moment-là, je dévore… Bien entendu, je n’imagine pas une vie sans livre – mais je n’aime pas les bibliothèques qui croulent sous les livres et la poussière, donc je ne garde qu’une petite cinquantaine de chefs d’œuvres incontournables et/ou livres très personnels chez moi. C’est aussi à cause de cette tendance minimaliste que je suis attirée par les livres électroniques, mais je n’ai pas encore franchi le pas. 2. Vous et les livres ?
Je lis « Ce que je sais de Vera Candida » et le prochain sera « Le Club des Incorrigibles Optimistes ». Une pile de bandeaux rouges (des cadeaux de Noël) attend patiemment sur ma table de chevet. J’essaie tant bien que mal de suivre l’actualité littéraire, mais ça finit par me désespérer : tant de livres que j’aimerais lire, et si peu de temps !
3. Vous et l’écriture ?
Je suis auteur à temps complet, mais je partage mon emploi du temps entre la littérature, l’écriture de documentaires et la bande dessinée. Une proportion importante de mon temps est dédiée à la documentation. Dans mes périodes d’écriture intense, j’écris infiniment mieux le matin, très, très tôt de préférence. Il me faut un calme parfait : à 5 heures du matin, je reçois rarement des appels ou des emails… Je travaille sur ordinateur mais j’ai toujours avec moi un carnet pour noter mes idées. Je suis d’ailleurs à la recherche d’un calepin imperméable car mes meilleures idées semblent me venir dans le bain.
4. Vous et Internet ?
Je suis une grande fan des blogs de lecture qui m’ont, sûrement sans le savoir, donné un coup de pouce gigantesque. Les critiques de la presse nationale n’étant réservées qu’à une portion ridiculement infime de livres, les premiers romans n’ont virtuellement aucune chance d’être remarqués, même avec un prix littéraire. Mais les blogs, eux, remarquent – et ils ont encensé « L’avant-dernière chance ». Et au-delà du coup de pub, les blogs apportent à leur auteur des opinions, qui, dans mon cas, m’ont donné la confiance en moi dont j’avais besoin pour continuer. Quant à mon propre blog (http://carolinevermalle.typepad.fr), c’est un outil fabuleux car j’y ai mis tout ce que les lecteurs veulent savoir sur « L’avant-dernière chance » : extraits, podcasts, bio, critiques, etc. 2009 a été l’année de l’expérimentation, avec la publication des premiers chapitres de mon livre à venir (« Le vent se lève tard ») et un essai d’écriture participative. Pour l’actualité, j’alimente aussi ma page Facebook : www.facebook.com/caroline.vermalle. Tous ces outils internet demandent beaucoup de travail mais sont, il me semble, indispensables pour le dialogue avec les lecteurs.
5. Vos projets ?
En cours et déjà bien entamés, un roman (« Le vent se lève tard », en cours de corrections), une bande dessinée (en recherche d’éditeur) et mon blog nouvelle version. La version allemande de « L’avant-dernière chance » (éd. Luebbe Verlagsgruppe) sortira cet été. Mon agenda est bien rempli : café littéraire à Vendôme le 20 mars, Printemps du Livre à Montaigu les 10-11 avril et Salon du Livre le Châteauroux les 24-25 avril. Pour plus d’infos, rendez-vous sur mon blog !