Comment les touristes organisent-ils leurs voyages ? A quoi pensent-ils en priorité ? Tout dépend de la distance. Si le voyage est lointain, alors les comparateurs de prestations de transport et d’hébergement ont leur légitimité et il me semble que ce n’est qu’après qu’on va puiser dans les ressources des sites officiels et des réseaux sociaux. En tous les cas, c’est ce qui s’est produit pour moi lorsque j’ai commencé à penser à un déplacement vers Los Angeles.
J’ai visité le site officiel de l’office tourisme et je dois dire que je n’ai pas été déçu. D’abord par l’organisation du site. Pourquoi faire compliqué ? Play pour le bouquet des activités, Stay pour les hébergements, etc…
Organisation servie par la limpidité de la maquette car la règle est simple : une alternance de titres brefs, voire tout simplement des mots et des photos qui attirent. De vraies photos : on se retrouve dans un univers chic et de bon goût à tous les niveaux éditoriaux. Une fois que vous êtes capté par ces stop trottoirs, alors on déroule les contenus.
Exemple : entrez dans la rubrique LA Living de l’onglet Guides : 8 profils vous sont proposés (pas d’explications, c’est intuitif, on s’y retrouve aisément). Une sélection d’activités étonnantes vous est offerte dans Active LA, et si vous êtes écolo, puisez votre inspiration dans Green LA. Vous êtes un peu juste en ce moment ou du genre “oursin dans les poches” ? Même pô grave, on vous suggère 100 free things do to.
Et comme l’indique la page fan de LA sur Facebook (près de 120 000 fans), avec plus de 4 millions d’experts (nombre d’habitants), cette ville ne manque pas de ressources pour vous guider. En résumé, le site officiel réussit à la fois à donner envie par son côté magazine classieux, sans tomber dans l’accumulation d’informations qui pourraient, on l’imagine vite, donner le tournis tant la ville est riche. Des partis-pris conduisant à l’essentiel, des contenus brefs mais léchés, voilà les clefs du succès. Qu’est-ce-qui fonde un bon site web ? Si l’on suit l’exemple de celui de LA, on va paraphraser Sir Hilton : le choix, le choix, le choix.