Quel Week-end mes ami(e)s, quel week-end!…
Quoi? On est déjà mardi?
Oups pas remarqué…
On vous a déjà parlé de la dilatation du temps dans les espaces cosmiques intersidéraux?
Non?
Il était une fois le temps dans les espaces cosmiques intersidéraux…
Capitaine Flam tu n’es pas de notre Voie Lactée mais tu l’as traversée, ce week-end, end…. Ta douce amie MissChocolat….qui ne te quitte paaaaaaaaâaâs…
Non, je vous rassure, je ne fais plus ce rêve étrange et pénétrant,
D’une capitaine inconnu, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait le même,
Ni tout à fait un autre, et m’aime, et me comprend…
Et qui me transporte dans autre espace temps…
Pourtant ce week-end, j’ai volé dans deux atmosphères surréalistes différentes.
Vendredi soir, en traînant mon capitaine Fifi à moitié endormi au concert de Miss Olivia Ruiz, l’autre femme chocolat.
2h de pure délice énergétique et enivrant. Si la moitié de la salle du Belzik festival n’avait pas succombé aux charmes de la blonde Jupiler plutôt qu’à ceux de la brune carcassonnaise, le concert aurait été encore plus réussi. Mais, il faut se rendre à l’évidence, le vendredi soir, les hommes savent pourquoi ils n’ont plus le courage d’écouter les femmes chanter.
Mis à part ce brouhaha ambiant, Fifi et ses cousines étaient enchantés de leur premier vrai concert de grands. Moi, je fus ravie de tailler mes hanches à la hache en hurlant avec elle : « J’ai trop mangé de chocolat ».
Samedi soir, grand saut dans une toute autre atmosphère.
J’atterris sur la planète Délire avec 14 autres échappées d’asiles familiaux pour une soirée filles.
Après un bon petit resto, nous nous délectons d’humour 100% féminin en découvrant les monologues du vagin.
Nous le savons maintenant, les vagins parlent ! Mieux encore, ils rient, gémissent, s’habillent, se parfument… Et sans jamais être vulgaires! (même si la petite vieille au premier rang qui a quitté la salle après 15 min doit penser le contraire…)
Nous avons hurlé de rire à l’évocation de ces douteuses inventions que sont le string et le canard du gynéco. Nous avons versé une larme à l’évocation des viols et autres excisions. Nous avons pris des notes pour balancer à l’homme en rentrant quelques petites particularités sur notre anatomie. Nous nous sommes esclaffées en écoutant les 3 actrices chanter un concerto des gémissements.
Je vous le dis, ce spectacle fait plus de bien à la féminité qu’un masque revitalisant 4 en 1 parcequ’on le vaut bien!
Et vous? Z’avez sorti votre « féminin sacré » ces derniers temps?