Eclairant la campagne la lune caresse les vaguelettes.
Traversant le firmament les couches de nuages s’estompent.
Sous son protège-boue, mon cheval trotte encore, allure fière;
Moi ivre, je désire céder au sommeil sur l’herbe parfumée.
Miracle de l’instant: tout un ruisseau de vent et de lune:
Que point ne soit piétiné ce jade parfait!
Je défais la selle, m’adosse au saule près du pont.
Au premier cri du coucou, aurore printanière.
(Su Shih)