Selon un rapport de l’inspection générale des finances (IGF), le microcrédits en France est à l’origine du maintient ou de la création de près de 48 000 emplois en 2008. L’IGF évalue le potentiel du marché du microcrédits à plus de 100 000 demandes annuelles et ce alors que l’offre actuelle est peu compréhensible en raison d’un flou juridique mais également à cause « d’un foisonnement d’initiatives nationales ou locales, publiques ou privés ».
Lancé au Bangladesh par l’économiste et prix nobel de la paix, Muhammad Yunus (Photo), le concept du microcrédits et repris pour la première fois en France par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie). Cette association, se substitue aux banques pour prêter aux plus démunis. Cette initiative nationale est désormais reprise localement par des associations qui appliquent les même principes que l’Adie.
Une autre forme de microcrédits s’est développée en France, qualifié de « Bancaire », elle prend la forme de prêts sur l’honneur à taux zéro accordé pour permettre l’accès aux prêts bancaires. Plusieurs associations comme France Initiative utilisent cette méthode pour permettre aux personnes les plus fragiles de se (re)lancer dans la vie actives. D’autre associations comme France Active se portent garant d’un prêt bancaire.
Selon le rapport de l’IGF, la pérennité à trois des entreprises qui ont bénéficié d’un microcrédits (environ 80 %) est supérieure à la moyenne des jeunes entreprises (environ 65 %). Cette différence s’explique par une sélection des dossiers plus rigoureuse et un meilleurs accompagnement sur le terrain dans le cas du microcrédits.
Enfin le rapport souligne que les publics visés par le microcrédits sont bien souvent les plus défavorisés, ainsi 77 % des clients de l’Adie ont un niveau scolaire inférieure au Bac, 5 % d’entre eux sont illettrés et 43 % sont titulaires des minima sociaux.
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