Chirurgie plastique et attaques terroristes font-elles bon ménage ? Deux pratiques à première vue antagonistes, et pourtant, la chirurgie plastique est la nouvelle lubie des Irakiennes. Alors, l’Irak se met-il à la sauce Nip-Tuck ?
Le docteur Abbas al-Sahan pratique jusqu’à 20 opérations par jour, la plupart du temps sur des femmes. A priori, rien de fou. Et pourtant, le chirurgien ne tripatouille pas le fessier d’une actrice hollywoodienne mais officie à Bagdad ! Dans un entretien accordé au « Huffington Post », le dr.Abbas al-Sahan révèle que les Irakiennes ne jurent plus que par les liposuccions et autres opérations au Botox. Si on pouvait s’attendre à un nombre élevé d’opérations de chirurgie reconstructrice (surtout après les attentas à la bombes), le choix d’une chirurgie plastique a de quoi surprendre.
Pas nécessairement, répond le chirurgien. Rappelons que les sanctions économiques dont souffrait le pays ont pris fin à la chute de Saddam Hussein. Aujourd’hui, le pays bénéficie de l’influence occidentale et prend exemple sur les pratiques américaines. La ménagère irakienne de moins de 50 ans serait-elle aussi accro à la série Nip-Tuck ? Et pourquoi pas ! Seule différence entre Miami et sa jungle de lèvres siliconées et le centre-ville détruit de Bagdad : les Irakiennes doivent apporter leur propre Botox avant de se faire opérer. Forcement, c’est déjà moins pratique….
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