Toujours cette même odeur de pierre humide. Toujours cette même fraîcheur caractéristique des maisons de campagne. Toujours cette même sensation de quiétude dès la porte franchie. Notre "nous" n'a pas changé. Notre "nous" me fait du bien.
Elle ressemble à cette nature morte, première photo que j'ai prise en arrivant à Chalaux dimanche dernier. Elle m'émeut...
Le printemps est là. Depuis hier.
Les "et si..." n'ont plus lieu d'être au printemps.
Plus de conditionnel, plus d'hypothétiques vérités. Plus de scies qui n'aiment pas les raies.
Au printemps, on a envie de plus de fantaisies, de plus de gaieté, de se laisser aller. Au printemps, la nostalgie n'a pas sa place. Encore moins la mélancolie.
Au printemps, les premiers bourgeons ravivent mon coeur, les premiers rayons de soleil exaltent mes désirs et les premières jonquilles enchantent mon existence.
C'est beau, c'est beau, c'est beau.
Au printemps, tout est beau !