« Les livres ne sont pas comme une laitue que l'on jette à la fin de la semaine si elle est cuite. Ces livres ont été achetés alors que le dollar avait une valeur forte... Tant qu'ils ne sont pas réimprimés, les éditeurs ne mettront pas un nouveau prix en place », explique-t-elle à la presse canadienne.
La réglementation du pays, la Canadian Copyright Act, permet aux éditeurs étatsuniens d'ajouter 10 % du prix de vente d'un livre qui sera proposé au Canada. Ce montant serait l'équivalent des frais d'importation, avec le transport et la manutention. Pour d'autres pays, cette surtaxe peut aller jusqu'à 15 %.
Cependant, que l'on ne s'attende pas non plus à ce qu'en 2011 les prix baissent. En 2007, les deux dollars, le huard (oiseau visible sur les pièces de 1 $ CA) et le billet vert avaient atteint la parité, et les prix restèrent environ 30 % plus élevés au Canada, ayant pour conséquence une certaine grogne des consommateurs.
Toutefois, il semble que certains libraires - qui peuvent se le permettre et d'autres qui ne le peuvent pas, mais le feront tout de même - tentent de rester compétitifs en faisant baisser le prix de leurs ouvrages.
Rappelons qu'actuellement, le Canada examine la demande formulée par Amazon de venir implanter un entrepôt dans le pays, contre l'avis de tous.