Je vous propose de commencer la semaine avec un nouvel extrait du roman épistolaire de Senancour (1770-1846), Oberman (1804). Il s’agit de la lettre XLVI.
Même si lors de sa parution, le roman passa quelque peu inaperçu, il reste représentatif de cet élan de sincérité propre aux premières œuvres du courant romantique naissant. Sorti de l’ombre par un article de Sainte-Beuve de janvier 1832, ce roman épistolaire connut ensuite de multiples rééditions.
Ce roman de l’ennui se retrouve parfaitement illustré par l’extrait de cette lettre où le personnage principal confie sa grande lassitude, ne sachant comment faire passer le temps de journées toutes égales les unes aux autres.