Magazine Environnement
Je réfléchissais au futur de ce blog que j’ai mis sur pied conjointement avec ma collègue Karine et je me demandais quelle orientation nous pourrions bien y donner. On lit régulièrement des dénonciations de la part de groupes écologistes, celles-ci sont même parfois très virulentes. Il s’agit là de militantisme au nom de l’environnement. Est-ce une bonne chose? Jusqu’à un certain niveau, je crois que oui car effectivement, si aucune dénonciation n’était faite de la part de ces groupes, plusieurs grandes industries et gouvernements ne se contenteraient que de faire du sur place, comme si les données sur l’état de notre planète ne les concernaient pas, eux. Or, sur ce blog, doit-on être un autre de ces militants pour faire des dénonciations et des réprimandes? Je ne pense pas…
Le journaliste François Cardinal expliquait que beaucoup de groupes écologistes sont rapide pour réprimander les entreprises et les gouvernements, par contre, lorsqu’il s’agit de travailler à développer des solutions pour aider à réduire notre impact sur l’environnement, les solutions sont souvent irréalistes pour ne pas dire carrément utopiques. Ce serait comme suggérer aux gouvernements qui veulent faire diminuer le nombre de fumeurs de fermer du jour au lendemain toutes les usines de fabrication de cigarettes et de rendre illégal la vente et la consommation de tabac. Sur papier c’est possible, mais dans les faits, c’est beaucoup plus complexe que cela, il y a des emplois en jeu, de la contrebande, des coûts associés à la mise en place de ces mesures drastiques et de son contrôle. Bref, il faut savoir agir pour l’environnement mais rester les 2 pieds sur terre.
Mon souhait est que ce blog s’attarde aux solutions qui peuvent être mises en place dans les entreprises, les gouvernements, tout comme au niveau personnel à la maison plutôt que sur la dénonciation de problèmes. Oui, nous allons souligner des faits (articles, nouvelles…) qui parlent de problèmes, mais aussi mettre en lumière des exemples de bons coups, pour s’en inspirer et voir comment cela peut s’appliquer ailleurs. C’est le concept du benchmarking finalement.
Je crois beaucoup en cette approche personnellement, soit celle d’y aller par petits pas. Oui, à l’occasion il faut donner un gros coup de barre, mais très souvent, des petits gestes peuvent être accomplis sans que cela ne change sérieusement nos habitudes. De mon côté, il m’a été facile de changer mon détergent pour le lavage et pour le lave-vaisselle pour les produits Bio-Vert qui font un très bon travail. Ça a aussi été facile de changer le fantastik par des produits Attitude, de changer mes ampoules pour des fluocompactes, d’acheter de l’engrais bio pour ma pelouse plutôt que de l’engrais chimique, d’utiliser une tondeuse à gazon électrique plutôt qu’à essence… Toutes ces choses ne demandent qu’on fasse le petit effort qu’une seule fois, ensuite, la routine reste la même. Il y a probablement beaucoup de ces petits gestes qui peuvent être faits au sein des entreprises mais qu’on ne se donne pas vraiment la peine de faire. Mais chaque petit geste nous rapproche d’un environnement plus sain, ça vaut donc le coup d’y penser.
Donc voilà, parlons « solutions » pour continuer à avancer tout en protégeant notre belle et fragile planète!