En 2008, la liste d'opposition à la municipalité sortante avait obtenu 17 des 20 sièges et Guy Coumoul, l'héritier
politique local d'Alain marleix, n'avait pu que sauver les meubles en obtenant les trois derniers sièges pour sa liste, au second tour.
Quelques mois plutot, Alain Marleix avait laissé sa place de Maire à son premier adjoint pour cause de respect du non cumul des mandats.
Ce fut alors un coup de tonnerre dans le Cantal : Le fief de Marleix venait de passer à gauche!
A gauche? et Oui!
Car la liste d'opposition qui venait de remporter la victoire s'était présentée apolitique et avait finement manoeuvré, s'appuyant sur une violente campagne anti-éoliennes et réussissant à
circonvenir nombre de Massiacois (et surtout d'épouses), votant traditionnellement à droite mais peu impliqués, jusqu'àlors, dans l'action politique.
Dès le lendemain du second tour le masque était tombé lors de la composition de l'équipe municipale et les massiacois s'étaient retrouvés citoyens d'une ville de gauche!
Hier, les massiacois ont infligé un cinglant revers aux joyeux retraités syndicalistes qui croyaient pouvoir couler des jours paisibles en ville conquise!
Massiac a voté aux régionales à 51,02%, pour la liste conduite par son ancien maire Alain Marleix
(source: Le JDD)