En effet, selon une étude BVA de février 2010 pour la banque en ligne ING Direct, 4 français sur 5 ne souhaitent pas passer d’une banque traditionnelle à une banque fonctionnant totalement en ligne. Et cela qu’ils soient satisfaits ou pas par les services de leurs banques actuelles.
Les sept raisons invoquées pour expliquer ce status-quo sont par ordre d’importance :
• La proximité des agences avec le domicile ou le lieu de travail,
• Les liens privilégiés avec le conseiller,
• Les frais bancaires élevés pour le changement,
• Le manque de temps pour faire les démarches,
• La complexité des démarches administratives,
• La difficulté d’une renégociation des frais bancaires, d’agios, ou des conditions de crédit immobilier,
• L’obligation de laisser un compte dans la banque avec laquelle on a contracté un crédit.
Si de prime abord, la banque en ligne offre de nombreux avantages tels que simplicité, rapidité ou proximité qui viennent contredire certaines des objections soulevées par ses détracteurs, elle soulève également beaucoup d’inquiétudes et de méfiance par son aspect dématérialisé, quasi virtuel.
Il semble que l’objection majeure reste l’absence d’un interlocuteur physique à qui s’adresser en cas de problème.
La connaissance visuelle et nominative de son interlocuteur, participe largement de la confiance que nécessite la relation entre un client et son conseiller bancaire.
D’autre part, on peut constater que de nombreuses banques traditionnelles font face à la concurrence, en offrant depuis longtemps et de plus en plus de services que leurs clients peuvent effectuer en ligne.
Sources :
-Le figaro magazine : étude BVA pour ING Direct, -Voir le document
-Etude du cabinet Forrester Research, -Voir le document