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L'art conçu et consommé d'Andrea Francolino

Publié le 22 mars 2010 par Virusphoto @virusphoto

Témoignage de notre ère contemporaine, l'art conçu et consommé d'Andrea Francolino se révèle ironique.
Cet Italien sélectionne des personnages mythiques tels l'actrice En sélectionnant des personnages mythique tels l'actrice, Elysabeth Taylor, et les projette ensuite sur des "packagings", sur le devant des étiquettes, des sacs ou encore boites d'emballage de produits variés. Ces travaux d'art "consumériste" sont un jeu où l'humour est l'instrument principal et dont les règles sont de transformer la réalité sans jamais la perdre de vue.
L'art conçu et consommé d'Andrea Francolino
Fidel Castro devient ainsi " Lidl", Francis Bacon qui jouait sur la souffrance de l' existence, est l'icône du sandwich homonyme, le Mc Bacon. Michaël Jackson, lui, est transformé en "un plus blanc que blanc" grâce au détergent connu ou encore Mao Tse Tung, surpris de cuisiner de la nourriture pour chats, est changé en Miauz.
L'art conçu et consommé d'Andrea Francolino
En jouant avec les marques, les jeux de mots ou même les slogans populaires, Andrea Francolino prône de façon très claire une invitation au consumérisme capitaliste. De manière peu commune, il montre ainsi l'époque dans laquelle nous vivons, une époque où le conteneur a plus d'importance que le contenu. Bref, il dénonce ce consumérisme compulsif qui nous pousse à acheter toujours plus de produits sans pour autant qu'ils soient consommés.
L'art conçu et consommé d'Andrea Francolino
Informations pratiques :
Du 18 mars au 12 avril 2010
Galerie 208 Chicheportiche
208, boulevard Saint-Germain
75007 Paris


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