Je m’intéresse depuis un certain temps au sujet de la santé dans la littérature (voir mes précédents billets sur la médecine et la littérature, 5 idées de lecture sur le thème de la santé et la bibliothérapie). Je ne suis évidemment pas la seule et c’est d’ailleurs un sujet très présent dans la littérature contemporaine anglo-saxonne.
Le British Medical Journal (LA revue médicale spécialisée) s’amuse en ce moment à faire fleurir ici et là entre un article sur la catastrophe d’Haïti et les résultats d’essais cliniques, des éditoriaux sur les grands classiques de la littérature où figurent des médecins. A travers "Le médecin de campagne" de Balzac, "Madame Bovary" de Flaubert ou même les aventures de Sherlock Holmes de Conan Doyle, les commentateurs passent à la moulinette les pratiques d’antan et les remettent au goût du jour. Une façon comme une autre de dire que rien ne change vraiment, que la vie, l’histoire n’est qu’un cycle.
Pour ceux que cela passionnent, le Dr Joseph Bell, ancien professeur de Conan Doyle à l’école de médecine d’Edimbourg est le véritable Sherlock Holmes et l’une des plus grandes influences de l’auteur. Le Royal College of Surgeons à Edimbourg a une expo permanente sur Bell et ses méthodes. Si vous passez par là, voici le lien.
Au passage, il est aussi à noter que la Medical Journalists’ Association au Royaume-Uni décernera au mois de mai un prix (The Open Medical Fiction Award) à une œuvre de fiction à l’occasion des Open Book Awards. Il y a deux ans était récompensée Toni Jordan pour son livre "Addition", l’un de mes coups de cœur de l’année passée.
Source de l'image
L'Ogresse.