La trame en deux mots: l’enchevêtrement progressif des actions et des drames des cinq personnages principaux, un galeriste, un médecin, un jeune schizophrène, un chômeur cambrioleur et un ancien taulard devenu conseiller religieux.
Le style tout d’abord m’a déplu. Des phrases hachées, sans grand rythme et ne donnant aucunement l’impression d’urgence et de menace. Je croyais lire un thriller (la couverture en attestait) mais je me suis vite rendue compte que j’avais en fait affaire à des séries de scénettes banales, inintéressantes, voire caricaturales (j’ai pour exemple l’obsession du galeriste pour des bonbons sans sucre - et, croyez-le ou non, cela a une importance capitale dans l’histoire !). Bien sûr, il y a un incendie criminel, bien sûr il y a un meurtre mais la tension psychologique, le suspens y sont complètement absents. J’ai eu tout simplement le sentiment de lire une très longue rubrique de faits divers.
J’imagine que Portobello sera bien vite adapté pour la télévision et que le résultat sera plus convaincant, le climat plus angoissant. Comme toutes les adaptations des romans et nouvelles de Ruth Rendell, le téléfilm passera et repassera avec succès sur UK Gold (la chaîne des rediffusions au Royaume Uni) pendant les vingt prochaines années.
Vous l’aurez compris, ce livre n’a fait naître aucun enthousiasme chez moi.
La note de L’Ogresse: