Une histoire banale, un amour pas banal, pas mal d’humour et un brin de décalage. Voici comment je résumerais le livre.
C’est une question d’atmosphère. Tout y est léger.
J’ai aussi aimé les apartés qui ponctuent l’intrigue tels que celui-ci:
Invention de la moquette
Il semble difficile de savoir qui a inventé la moquette. Selon Le Larousse, la moquette n’est qu’“un tapis vendu au mètre“.
Voilà une expression qui justifie le caractère minable de son existence.
Ou celui-là:
Bernard Blier, à propos de Pierre Richard dans Le Grand Blond avec une chaussure noire.
Il est fort. Il est très fort.
D’ailleurs le personnage principal Markus, un grand Suédois complexé et maladroit me rappelle Pierre Richard et les situations cocasses de certains de ses films. Dès qu’il apparait, on a envie qu’il soit heureux, on est de son côté.
Je recommande ce roman à tous ceux et celles qui cherchent un bon moment de détente dans un emploi du temps bien chargé…mais de là à avoir sélectionné La délicatesse pour le Goncourt 2009, vraiment, messieurs de Saint Germain, il ne faut tout de même pas exagérer !
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La note de L’Ogresse: