Peu d’auteurs francophones sont aujourd’hui traduits en anglais. Notre langue, nos cultures ne rayonnent plus comme au temps d’Hugo ou de Camus. C’est comme ça.
Ce qui s’exporte n’est pas très bon (Christian Jacq) ou est réservé à une certaine élite, très minoritaire et vieillissante. Seuls les libraires indépendants semblent vouloir s’intéresser à nos auteurs. Daunt Books par exemple fait figure d’exception et met en valeur des auteurs de talent tels que Jean-Claude Izzo, Agnès Desarthe, Irène Némirovsky ou Philippe Claudel.
La Consolante d’Anna Gavalda vient d’être publié au Royaume Uni sous le titre de « Consolation » et The Independent en parlait longuement hier dans son supplément magazine.
Grâce à cet article, j’ai appris qu’ici les romans d’Anna Gavalda sont de la « chick-lit » et que la plupart des romans français qui marchent de l’autre côté de La Manche le doivent au « Fabuleux destin d’Amélie Poulain » (et là on pense bien sûr à « L’élégance du hérisson » et à ce Paris qui n’existe plus et qui n’a sans doute jamais existé).
Pour m’amuser, j’ai voulu juxtaposer les couvertures françaises et anglo-saxonnes. On s’aperçoit que le marketing est très différent.
L’Ogresse.