L’enlèvement de Vladimir Volkoff

Après des jours de procrastination et 215 pages, j’ai décidé d’arrêter ma lecture deL'Enlèvement. Il m’arrive très rarement de ne pas finir un livre (j’ai lu Cent familles de Jean-Luc Lahaye jusqu’au bout, c’est dire !) mais aller plus loin était tout simplement au dessus de mes forces.
Je m’explique:
Malgré un début très prometteur:
- Enlever ce gêneur, dit l’homme le plus puissant du monde en posant sur la table basse un pied au gros orteil duquel moussaient quelques poils roussâtres. Enlevez-le: il me gêne.
Malheureusement, très rapidement, j’ai été complètement désorientée et je me suis lassée de ce livre au bout d’une dizaine de pages.
Le style de Volkoff est trop dense et manque de clarté. Le français est semi-précieux, l’anglais est grossier et l’on se perd dans les détails et la multitude de personnages qui se ressemblent et se diluent tous un peu les uns dans les autres.
Le personnage central, un espion français nommé 2K, n’a rien d’attachant, de particulièrement intéressant et je ne suis même pas certaine, au bout de 215 pages, qu’il s’agit là du héro. En effet, après un prologue de plus de 100 pages et une structure quasi incompréhensible, je ne suis sûre de rien !
Reste le sujet, la politique internationale (que Volkoff maîtrise totalement) qui aurait du me plaire en théorie. Une Amérique interventionniste, un territoire obscur dans les Balkans (qui n’est pas sans rappeler le Monténégro mais qui pourrait tout aussi bien être l’Afghanistan d’aujourd’hui), des espions en pagaille, des égos à tout faire péter… il y avait là de très bons ingrédients pour un thriller politique réussi - dont les anglo-saxons auraient fait un best-seller et un film à gros budget.
En résumé: un pensum, à éviter.
Je remercie tout de même Blog-O-Book et Le Livre de Poche pour ce partenariat instructif.
Craklou, Mara, Snowball et Lounima ont aussi reçu ce livre.
La note de L’Ogresse: