- Je m’en souviendrai. La prochaine fois, vous aurez moins de chance. Cette fois-ci, vous en avez eu beaucoup: je vous ai vue passer sur le trottoir d’en face, mais je ne vous ai pas reconnue. Ce n’est pas à cause des lunettes noires, c’est parce que vous avez tellement grossi !
Voilà le ton de ce polar sans prétention.
Tout commence avec le meurtre d'un SDF sur le Pont Neuf et se prolonge avec la découverte d'un sonnet inédit de Baudelaire qui fait boule de neige.
J'ai passé un très bon moment de lecture avec La commissaire n'aime point les vers. Il y a du Fred Vargas de la grande époque dans tout cela et puis peut-être un peu de Léo Malet (pour les personnages loufoques et inquiétants). La langue n'est pas aussi savoureuse bien sûr mais je me suis surprise à vouloir y revenir, je me suis sentie bien dans cette histoire, tout est devenu familier rapidement et je m'y suis installée comme dans de la ouate.
Deux petits reproches cependant:
- Il semble que ce polar s’adresse à un lectorat majoritairement féminin - c’est un peu dommage.
- Faudra-t-il vraiment attendre 2011 pour avoir des nouvelles du Lieutenant Monot ?? (La commissaire n’a point l’esprit club)
Georges Flipo, que je suis depuis plus d'un an sur son blog, est un écrivain sympathique et pédagogue. J'ai beaucoup entendu parler de ses nouvelles et tout particulièrement de La Diablada qui figure dans ma LAL.
Merci à La Table Ronde et à Livraddict pour ce partenariat qui fut un plaisir.
Lili25, Heclea, LuCa et Flof13 ont aussi reçu ce livre.
L'Ogresse.