J’y ai découvert un homme vulnérable dont l’enfance, par bien des côtés, n’est pas dissimilaire de la mienne. J’ai vu surtout dans ce roman autobiographique une ode à son frère aîné et une grande souffrance suite au divorce de ses parents.
Il y a deux trames: celle de son arrestation et les retours vers le passé afin de comprendre ses échecs d’homme en apparence comblé. Les chapitres sont courts, rythmés et variés. Ce roman ne méritait certainement pas le Renaudot mais me réconcilie avec Fréderic Beigbeder que j’avais trouvé plutôt odieux lors de son dernier passage à Londres - s’agissait-il de timidité ? Son livre le laisse entendre en tout cas.
La note de L’Ogresse: