Inspiré d’un roman Russe de science-fiction ( http://www.m-e-t-r-o.ru/ ) Metro 2033 nous plonge dons dans la désolation. 20 ans après un holocauste nucléaire, nous faisons partis des réfugiés qui se terrent sous la ville. Dans les différentes stations de Metro, une nouvelle vie a commençé pour cette civilisation rescapée. Hommes, femmes et enfants s’organisent pour survivre. Mais l’homme est là aussi, un loup pour l’homme. Certains groupes sont mal-attentionnés. Mais il y a pire : les Novalis, des créatures mutantes qui rôdent sous la ville ainsi qu’à sa surface... et les Sombres, des créatures qui pénètrent l'esprit des humains pour y semer le chaos. On incarne, Artyom, un rescapé à part qui voit et ressent des choses... Epaulés par d’autre soldats, vous tenter de quitter la station pour tenter de trouver des solutions à ce chaos...
Forcément, dans un metro, il est difficile de faire un open world. Du coup, Metro 2033 reste un FPS finalement assez linéaire même s’il tente parfois de nous emmener à la surface pour des zones plus ouvertes. En tous cas, des le début, la mise en scène est bonne, on est immergé dans l’aventure, onn découvre les camps humains. Des enfants jouents, des femmes cuisinent, des hommes boivent des coups... tout ce petit monde est bien amené dans l’aventure. Ces stations habitées font aussi office de QG où vous pouvez acheter des munitions, des armes ou bien en vendre... Mais le côté “RPG” s’arrête là. Les missions de FPS pur et dur s’enchaînent rapidement sans grands détours.
Metro 2033 tire sa force de son ambiance oppressante. Tantôt acculé dans un couloir, tantôt tombé dans un fossé pollué, vous êtes souvent en proie à l’ennemi. Les monstres surgissent de l’ombre. A moins que vous ayez vu au loin leur silhouettes noires, vous serez souvent surpris par leurs assauts. A condition d’avoir encore assez de munitions, vous en arriverez assez vite à bout. Au pire, il faudra sortir le coutelas pour vous en sortir. La bande son joue ici un sacré rôle avec des grognements qui se rapprochent, des tuyaux qui font des bruits inquiétants... tout est là pour semer le trouble. Difficile d’appréhender le danger qui peut arriver de tous côtés.
Même si on dispose d’armes un peu archaïques (qui collent à la situation) on a néanmoins d’autres objets comme notamment un porte-documents, qui, dans la main droite, nous indique l’objectif à suivre ou bien la direction à emprunter. En plus d’une lampe frontale on a également la possibilité d’allumer un briquet dans la main gauche. Des objets simples qui accentue l’effet de survie minimale dans certains passages. On dispose également d’un masque à gaz indispensable en surface mais aussi dans certaines zones souterraines infectées. Il fonctionne avec des filtres qu’il faut changer régulièrement en surveillant sa montre! La mise en scène est également au point à ce niveau : une fois le masque sur la tête, les bords de l’écran sont plus troubles, des fissures apparaissent après des chocs et aussi, votre respiration se fait plus audible... immersion quand tu nous tiens!
Metro 2033, s’il reste assez classique et linéaire, se distingue par son côté survival. En effet, ne comptez pas parvenir à vos fins en canardant dans tous les sens dans ce jeu. Il n’est pas rare de ses retrouver sans munitions face à l’ennemi. Les munitions, on en trouve pourtant sur les cadavres ou dans les zones habités, mais parfois on en trouve plus... et il faut faire sans. Il faut parfois évoluer à couvert, se faire discret en évitant les pieges d’alertes en boites de conserves ou bien les bris de verre au sol. Metro 2033 joue sur le stress, l’angoisse et l’oppression... Aussi, avec les quelques hallucinations de notre héros on se retrouvent parfois dans des visions étranges qui font penser à un certains F.E.A.R...
Metro 2033 propose donc un FPS assez flippant, bien amené artistiquement et au niveau de l’immersion mais il souffre néanmoins de quelques lacunes au niveau de l’action et des combats. En effet, on est souvent perdus dans les assauts ennemis, ne sachant plus trop ou tirer. La faute à une gestion de mouvement du héros un peu trop rigide. Aussi, plus loin dans le jeu, les ennemis semblent encaisser un peu trop de balles et on passe notre temps à courir le temps que notre capricieuse pétoire se recharge. On aurait aimé un arsenal plus efficace et plus puissant tout de même. Aussi, on peut regretter une I.A. pas toujours au top de sa forme avec des monstres qui foncent tête baissée sur nous ou des humais qui vont des va-et-vient identiques, il suffit alors de les attendre au bon endroit pour les viser...
Tout mis bout à bout, Metro 2033 reste un FPS en solo assez bien réalisé avec de bonnes idées : accessoires, immersion, visions, infiltration... mais qui ne transforme pas l’essai à cause de combats pas toujours au point niveau IA et niveau contrôle. On a en tous cas, une aventure certes linéaire, mais qui colle à l’ambiance claustro du Metro avec ce petit côté survival qui va bien. Un FPS à ne pas snober.
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