Nous étions en attente de la réaction du groupe, cette dernière vient de tomber à l'instant.
En effet, selon l'hebdomadaire professionnel, l'actuel PDG du groupe Editis, avait été « élu à l'unanimité pour remplacer Serge Eyrolles, à la présidence du SNE », pouvait-on lire sur le site. Sauf que « la réunion du Bureau ne s'étant en aucune façon déroulée comme décrit », le groupe Hachette Livre a « demandé des explications au SNE ».
Tout d'abord, note-t-on, Serge Eyrolles n'avait en aucun cas démissionné, ayant simplement annoncé son départ, « sans fixer d'échéance précise ». En outre, rappelle le groupe Hachette, « le remplacement du président du SNE ne peut être décidé par le Bureau, mais doit faire l'objet d'un vote de tous les adhérents, à l'occasion d'une assemblée générale ». Eh oui, c'est assez logique. Sauf que le 17 mars, aucun vote n'a eu lieu au Bureau, note Hachette.
« Si un vote avait eu lieu, il n'aurait pas été “unanime”, car les deux représentants de Hachette Livre au Bureau, à tout le moins, auraient voté contre. » Quand on vous disait donc que la nomination de Kouck ne ferait pas sans que ça coince un peu...
Cependant, à ce jour, le SNE n'a pas publié de démenti, et évoque une « présidence tournante », qui avait « été évoquée lors de la réunion du Bureau du 17 mars et qui devait faire l'objet de discussions approfondies cette semaine ». Ainsi, on nage dans un « désordre créé par ce coup de force », et, estime Hachette groupe, en l'état actuel des choses, « le SNE n'a pas de présidence légitime ».
Et de conclure : « Les manipulations auxquelles se sont livrés certains à partir de discussions informelles du Bureau conduisent Hachette Livre à prendre congé des instances du SNE, dans l'attente de cette assemblée générale extraordinaire. »
Contacté par ActuaLitté, le SNE n'était pas disponible pour nous répondre. Dommage.