PARIS (Reuters) - La direction de la SNCF et les huit syndicats de l'entreprise ont ouvert à Paris des négociations sur la réforme des régimes spéciaux, destinées à mettre fin à la grève, mais les participants se sont montrés peu optimistes sur une issue rapide.
Ouverture des négociations SNCF, les participants peu optimistes
21.11.07 | 15h58
Cette réunion, qui a débuté vers 15h00 au siège de la SNCF à Paris, doit commencer par la mise au point d'un calendrier et d'une méthode de discussion, après quoi il est prévu d'entrer dans le vif du sujet, dit-on à la SNCF.
Le syndicat Sud-Rail, deuxième organisation à la SNCF, est représenté à la négociation mais son dirigeant Christian Mahieux a prévenu avant la réunion qu'il maintenait sa revendication d'un abandon total de la réforme.
Les autres organisations semblent davantage prêtes à discuter, notamment le syndicat autonome de conducteurs FGAAC, qui n'était pas associé à la grève et la CFDT, qui a déjà appelé à la reprise du travail.
Cependant, Didier Le Reste, responsable de la CGT-Cheminots, largement majoritaire, a clairement déclaré à son arrivée à la négociation qu'il ne s'attendait pas à une conclusion rapide.
"C'est pas Didier Le Reste qui va décider. (...) Demain, de toutes façons, il y aura des débats démocratiques dans les assemblées générales", a-t-il dit aux journalistes.
Les assemblées générales, qui conduisent la grève dépôt par dépôt, sont depuis le début du conflit plus radicales que les centrales syndicales. Le cycle de négociations pourrait durer plus d'un mois, a estimé Didier Le Reste.
Le scénario d'une suspension de la grève, avec menace de reprise du conflit en cas de résultat jugé insuffisant, n'a pas été évoqué par les participants.
Le gouvernement, qui est représenté par deux hauts fonctionnaires du ministère du Travail et un des Transports, maintient qu'il refuse de discuter sur les principes de base de la réforme : alignement sur 40 ans de cotisations, "décote" (pensions réduites en cas de carrières incomplètes) et indexation des pensions sur les prix et non plus les salaires.
La SNCF, représentée à la table des négociations par sa présidente Anne-Marie Idrac, son directeur général Guillaume Pépy et son directeur des ressources humaines François Nogué, réitère les 14 propositions envoyées aux syndicats mi-novembre, a-t-on appris dans son entourage.
Elles prévoient notamment la création d'un régime aidé de retraite complémentaire, des aménagements de fins de carrières pour les métiers pénibles et des augmentations de salaires.
Ces propositions, si elles sont mises en oeuvre, pourraient coûter environ 90 millions d'euros par an à l'entreprise. Anne-Marie Idrac a assuré cependant mardi soir sur France 2 qu'il était hors de question de "racheter la réforme".
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