Suite au succès des smartphones ces dernières années, les acteurs de la téléphonie s’attaquent sérieusement à la question des systèmes d’exploitation (OS) et des applications mobiles.
En soi, cette question n’est pas récente. Cela fait déjà bien des années que la concurrence existe dans ce secteur, même si Symbian domine de loin les autres acteurs.
Seulement aujourd’hui, avec l’explosion des Smartphones, l’OS est devenu un critère de différenciation de taille pour l’ensemble des acteurs du marché ; que ce soit les constructeurs, les opérateurs ou encore les fournisseurs de services. Notons également l’arrivée d’acteurs phares, tels qu’Apple ou Google, bien décidés à s’imposer sur le marché
Mais il ne faut pas oublier que la mise en place de nouveaux systèmes coûte cher et prend du temps. Face à une demande importante pour les plate-formes ouvertes voire standardisées, les concepteurs préfèrent se lancer dans de nouveaux projets quitte à en payer le prix. Plutôt paradoxal comme situation lorsque l’on sait que ce processus freine considérablement le développement de leurs applications.
Les concepteurs justifient ce choix comme étant la garantie d’un système « plus stable, plus ouvert, plus puissant. ». Dans la même lignée, on a également vu éclore une plate-forme ouverte d’applications mobiles élaborée par un ensemble d’acteurs du domaine (opérateurs mobiles tels qu’Orange, NTT Docomo, Telecom Italia, etc., et fabricants : Samsung, LG, etc.)
Malgré l’arrivée de nombreux OS, Symbian reste leader pour les Smartphones avec 47% de parts de marché. Mais son avenir est incertain compte tenu de la montée en puissance des autres acteurs.
Reste à savoir à quel moment les concepteurs vont s’arrêter… Une chose est sûre, selon les analystes de Strand Consult, le premier bénéficiaire de ce système serait d’ores et déjà le consommateur, qui peut aujourd’hui choisir librement parmi de nombreuses offres. Mais peut-on vraiment dire que celui ci s’intéresse au critère de l’OS lors de l’achat ? Ca c’est une autre question !