Pas très jolie cette expression que la voisine a employée : "être à la colle". Elle aurait pu dire : "Ils vivent ensemble" ou "maritalement". Ça aurait été plus élégant. Mais il est vrai que le bon goût, la distinction, le tact, le raffinement et elle !...
- Quand tu es énervée comme aujourd'hui, j'ai toujours envie de dire : "Faites chauffer la colle". J'ai l'impression qu'une catastrophe se prépare. Et ce ne sont pas seulement les vases qu'il faudra réparer... Du calme, ma chérie, du calme !
- "Ça colle" a dit ton frère quand Georges lui a proposé de faire leurs devoirs ensemble. D'accord ! C'est l'affaire qui court. Et non pas je suis scotché sur ma chaise.
- Allez, il va falloir qu'on s'y colle au ménage, qu'on s'y mette. A force d'atermoyer, de retarder, on va retrouver des moutons sous les meubles.
- Arrête de me coller aux basques, d'être toujours dans mes jambes, accrochée à ma jupe comme si j'allais te quitter pour des années.
- Là, tu joues les pots de colle. Tu deviens nettement encombrante. Du balai ! De l'air !
- Là, tu m'en poses une colle, une question difficile. Mais, na,na,na, je connais la réponse : le prénom de Monsieur Alzheimer, c'était Aloïs ! (http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20060703044835AAzU1bl ). Tu as cru m'avoir ? Loupé !
- Je n'aurai pas une colle, une punition.
- Si j'étais la voisine, tu vois, on en revient à elle, je te dirais que tu chies dans la colle, que tu exagères. Tu vas vraiment trop loin en abusant de la patience de ton amie. Quand elle va en avoir vraiment assez, elle va t'envoyer balader et tu l'auras bien mérité.