Voici enfin une belle occasion pour « Vendredi Poésie » de parler d’un événement national et international ( ! ) qui lui est directement lié ! Devant cette aubaine, il paraissait évident à NiO de faire un peu de prosélytisme sur un thème cher à certains de ses auteurs, même si cela devait être le dernier jour de ce festival de poésie… – oui, en fait, depuis sa création en 1999, le Printemps des Poètes s’achève le premier jour de la saison des amours, une façon peut être de précéder le Renouveau par un questionnement.
Enfin l’important n’est pas là, puisqu’au final, ce Printemps de Poètes a certes le mérite d’exister et de promouvoir la poésie, mais ne mobilise quand même pas les foules, soyons honnêtes.
Bilan :
Un « site » dédié, www.printempsdespoetes.com, bien ; quelques événements pas très visibles ni très compréhensibles, ok ; une promotion sur des radios peu écoutés, bon ; et des gros partenaires institutionnels (SNCF, Vinci, La Poste, RATP) qui relaient timidement l’info, pourquoi pas.
Seulement voilà, on ne peut pas se défaire de cette désagréable impression qu’une fois encore, sur ce genre d’événements, l’information nous est parvenue verticalement, sur des sujets traités de manière trop ésotérique.
Pas grave ! On se dit que l’idée est bonne ! Et qu’on va jouer le jeu nous aussi, même si la fête est théoriquement finie.
D’abord en donnant quelques définitions et citations autour du concept de poésie et de poète :
« La poésie n’est pas incompréhensible, elle est inexplicable » Octavio Paz
« La poésie est le lieu d’une expérience » Rilke
« Le poète doit avoir les mains dans le cambouis de l’existence humaine » Louis Dubost
La poésie est une façon de traverser le monde, l’esprit ouvert, curieux, c’est s’interroger sur la complexité de la vie. La poésie est un lieu de forte implication où l’être se révèle.
Ensuite, en apportant notre pierre à cette cabane, par ces quelques vers composés à l’occasion, en cohérence s’il vous plait avec le thème proposé cette année : « Couleur femme »
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Sur un nuage
Un vent d’amour me pousse
Lourd l’horizon, pas d’orage
Elle, douce, douce !
Moi aussi, vague, toi, tant souffle
Surfe et glousse, une image
Pieds ancrés et perlés
Dedans
Placides ondées, docile mirage
Flottant
Sur les airs du bleu sage
Saoul nuage
Moi je pousse
Ta pluie visage
Et me mousse