L'île de Pâques, familière des tsunamis

22 mai 1960 : un tremblement de terre dont l'épicentre est situé dans le sud, près de Valdivia, touche le Chili. Sa magnitude, la plus haute jamais enregistrée, a été estimée à 9.5. Un tsunami s'est formé suite au séisme et s'est propagé dans l'Océan Pacifique en touchant l'île de Pâques. Le site de Tongariki, le plus grand sur l'île regroupant 15 moais, a été entièrement détruit. Hanga Roa, la seule ville de l'île ,n'est heureusement pas touchée. A Hilo sur Hawaii, des vagues de 10 mètres causeront la mort d'environ 200 personnes.

27 février 2010 : A 3 h 34 heure locale, un tremblement de terre de 8.8 sur l'échelle de Richter touche la ville de Conception au centre du Chili faisant de nombreux morts et causant d'innombrables dégâts matériels. Une alerte au tsunami est lancée dans plusieurs pays de l'Océan Pacifique. Vers 4 heures du matin, André, un ami suisse qui séjourne sur l'île de Pâques est réveillé et évacué vers l'église. L'alerte l'inquiète : l'archipel Juan Fernandez vient d'être frappé de plein fouet et la plus grande ville San Juan Bautista est totalement dévastée. Il voit les feux de voiliers qui avaient mouillé dans la baie d'Hanga Roa prendre le large. Mais vers 10h00, il peut rentrer transquillement dans son auberge, tout danger est écarté ! Il n'est pas prêt d'oublier son séjour à l'île de Pâques. Le tsunami a touché Poike et Anakena, à l'est, mais sans répercutions sur Hanga Roa qui se trouve à l'ouest de l'île.

Le risque de tsunami est bien réel sur l'île de Pâques qui se situe sur une zone volcanique instable à cheval sur la plaque de Nazca et la plaque Antarctique. Cette configuration géologique entraîne une forte activité sismique avec un risque important de tsunami.