OM-OL, le retour. Après le somptueux 5-5 de Gerland, il n’est plus temps de s’amuser et de faire plaisir au public. C’est la 29ème journée, le sprint se lance ce soir. Le titre est encore jouable pour les deux équipes à condition de ne plus traîner en route. Malheur au vaincu dans cet Olympico qui fait saliver.
Marseille est toujours derrière un OL faiblard mais en réussite depuis le début 2010. Un point de retard pour les provençaux mais un match en retard qui plombe toutes les projections. Pourtant les joueurs de Deschamps abordent ce match en favori. Devenue une véritable équipe ces dernières semaines, l’OM reste sur une bonne série en championnat à peine atténuée par les deux nuls consécutifs contre Lorient et Toulouse.
Le jeu collectif est plus huilé, le bloc défensif semble en place autour du ronchon Mbia et d’un Diawara revenu à son niveau bordelais, et devant Ben Arfa a changé beaucoup de choses. La créativité qu’il a apporté soulage Cheyrou et surtout Lucho de la responsabilité de la conduite du jeu. De Cheyrou (blessé pour 3 semaines) à Niang en passant par Ben Arfa et Brandao, Marseille présente quand même un savant mélange de puissance, de vitesse et d’intelligence.
La vengeance de Ben Arfa
Valbuena ne devrait pas commencer le match pour faire place à la meilleure formation offensive de l’OM, de gauche à droite : Niang, Brandao, Ben Arfa. Réapparu dans la rotation de Deschamps, le nain semble toutefois en retrait et devrait être promis à un rôle de dynamiteur en cette fin de saison. Qu’il est loin le débat sur la sélection de Valbuena à l’Euro 2008. Tant mieux, c’était une vaste connerie.
Septuple champion de France, 3ème l’an passé, Lyon n’a toutefois pas de pression ce soir. Il apparaît improbable que les Rhôdaniens puissent jouer le titre après toutes les galères connues cette saison. Et l’ex-capitaine Govou a finit de plomber une saison étrange par sa sortie médiatique de mercredi. Comment Lyon peut être en quart de LDC en ayant été aussi faible? Les lyonnais 2007 ou 2008 étaient pourtant bien plus costauds.
Cet Olympico pourrait être celui de Ben Arfa. Régulièrement taclé par Cris ou Aulas, l’ailier international a l’occasion ce soir de faire taire les critiques lyonnaises et d’enterrer définitivement les derniers espoirs de titre de ses ex partenaires.
Lech Makaay