année : 1978
nationalité : USA
durée : 107 min
Réalisation : Richard Attenborough
Scénario : William Goldman (d'après son roman)
Musique : Jerry Goldsmith
avec Anthony Hopkins (Corky / voix de Fats), Ann-Margret (Peggy Ann Snow), Burgess Meredith (Ben Greene), Ed Lauter (Duke)...
Synopsis:
Effrayé par son soudain succès, Corky, prestidigitateur et ventriloque, fuit les feux de la rampe. Accompagné de Fats, la marionnette à qui il prête sa voix (et grace à laquelle sa carrière a décollé), il retourne sur les lieux de son enfance. Là, il retrouve Peggy Ann Snow, son premier amour… Cependant l’impressario de Corky, Ben Greene, cherche son poulain, et finit par retrouver sa trace. Horrifié, il s’aperçoit alors que Fats occupe une place importante dans la vie du jeune magicien…
Après Un Pont Trop Loin, et avant Gandhi, Attenborough réalise un petit film intimiste, entre drame psychologique et film d’horreur. L’idée est simple : qui, du marionnettiste ou de la marionnette, tire les ficelles ? Lentement, la tension monte ; Corky semble perdre peu à peu le contrôle des évenements ; la caméra d’Attenborough s’attarde sur les traits figés du visage inanimé de Fats ; la tension devient palpable...
Sans effusion de sang, mais très efficace dans son ménagement du suspens, le film possède en outre deux qualités de taille : une musique extraordinaire, d’étrangeté et de tristesse mélée (et qui vous restera dans la tête) signée Jerry Goldsmith, et un numéro d'acteur du jeune Anthony Hopkins époustouflant. Bref, si vous croisez ce film, jetez-y un coup d’œil (et une oreille).
Le Lombric
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble