Le cardo maximus est l'ancienne voie royale qui constitue l'axe principale de la ville romaine. Il s'agit d'une rue pavé à portiques, construite au IIème siècle. Il était
autrefois bordé de boutiques et de marchés.
Le tombeau de l'urne, avec ses grandes arches restaurées. Il fut jadis transformé en église byzantine au Vème
siècle. De là haut, on jouit d'une magnifique vu sur le site de Pétra.
Un peu plus loin, des tombes, encore des tombes et... des dromadaires qui semblent prendre la pose pour ma photo !
Mais partons pour l'autre édifice incontournable de Pétra, le monastère. Pour y accéder, un chemin escarpé de 788 marches au creux de parois parfois fines comme de la dentelle. Trois quarts
d'heure voire une heure de montée dans un canyon pitoresque. Possibilité de monter à dos d'ânes.
Super, le temps se lève...
Plus que quelques marches et voilà que le monastère apparaîtra, ancré dans la
roche, presque caché. Une belle récompense en tout cas, surtout si, comme aujourd'hui, il est soudain éclairé en après midi. Le monastère est un édifice de 45 mètres de haut et 50 mètres de
larges, taillé dans le grès jaune de la montagne. Il n'est pas aussi fin que "Le trésor" mais son état de conservation et son cadre sauvage font de ce temple isolé l'un des plus impressionnants
de Pétra. Il daterait du Ier siècle et aurait servi de refuges à des chrétiens des premiers temps, d'où son appellation de "monastère". Mais assez parlé, le voici, le voilà
!
A 5mn à pied de là, de magnifiques points de vue nous montrent ceci :
Le wadi Araba et des montagnes grandioses. Au loin, le désert et Israeël, à une vingtaine de kilomètres. Mais il se fait tard, il nous faut redescendre. Une chance que le soleil se soit
vraiment levé. Cela nous permet de tout revoir avec des couleurs différentes... extrait pour clore notre visite de Pétra, la ville rose.