RABELAIS :
Né au milieu des casseroles, Rabelais n’oublia jamais de bien boire et de bien manger.
Même s’il n’a pas d’argent, il fait bonne chère.
A Lyon, après un excellent repas, n’ayant pas un sol pour payer, il feint d’être un conspirateur, comédie qui épouvante l’aubergiste. Celui-ci le fait arrêter et conduire à Paris, comme un homme de précieuse capture. Il est amené devant le roi…qui a ri de bon cœur du stratagème. Tout se termine par une bombance : François Ier fit souper à sa table l’ingénieux gourmand !
Ainsi naquit la locution proverbiale : « le quart d’heure de Rabelais », l’instant de régler la note au restaurant.
(Claude Berton)