Alors que l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) célèbre ses quarante ans d’existence, Nicolas Sarkozy est venu prononcer un discours très incisif sur le rôle que devait jouer la francophonie à l’échelle mondiale. Il souhaite que l’OIF s’investisse également sur le terrain politique, en défendant une vision du monde plus écologique et plus juste.
Attendu sur le terrain du conflit permanent entre le français et l’anglais, le chef de l’Etat a nié la validité d’un tel contentieux, rappelant que « dans un monde de six milliards d'individus, il y a place pour deux langues au moins », rapporte l’AFP.
Il s’agit surtout de se placer en défenseur du plurilinguisme et pour une culture ouverte précisément à toutes les cultures. Dénigrant les politiques français qui se font un honneur de parler anglais en public, M. Sarkozy a réaffirmé la nécessité d’une « application stricte » des textes qui font du français une langue de travail aussi bien à l’ONU qu’au sein de l’union européenne.
Se plaçant à l’ouverture, Nicolas Sarkozy a invité le premier ministre britannique à venir au sommet France-Afrique qui se tiendra fin mai à Nice. Dans le même temps, le chef de l’Etat s’est félicité de sa présence au sein du sommet du Commonwealth qui a eu lieu en novembre dernier.