Alors que le CNC (Centre National de la Cinématographie) diligente une commission pour savoir quelles mesures il est nécessaire de prendre afin d'assurer à tous les films -de cinéma- une fenêtre d'exploitation cohérente dans les salles de cinéma qui font ce genre d'offres (Retransmissions d'Opéras, de concerts, de pièces de théâtre et d'évènements sportifs) ;
Alors que le but du jeu serait de faire profiter aux Producteurs films du Fonds de Soutien généré par ces entrées liées au non film (un décret devrait apparaître très rapidement, limitant la diffusion du hors-film dans les salles de cinéma) ;
Il ne me semble pas nécessaire, en tant que
professionnel, de s'inquiéter plus que ça des risques pour les
Distributeurs de films face à cette relative déferlante d'évènements hors film dans les
salles de cinéma.
- En 1er lieu, parce qu'il n'existe pour
l'instant qu'un seul Distributeur en France d'évènements hors films ( Ciel
Ecran ) qui, même s'il appartient au réseau de salles Gaumont et
Pathé (ça ne s'invente pas !), ne peut pas tout proposer.
- Ensuite, parce qu'au delà de
l'attrait proposé par la nouveauté, le principe de l'évènement
exceptionnel est qu'il doit rester... "exceptionnel" dans le temps (les
salles ne diffuseront pas tous les jours du hors-film, surtout pas le mercredi, jour de sortie des films).
- Enfin, même
si la numérisation massive des salles est en marche et dynamise la
diffusion de contenus alternatifs, ces derniers ne peuvent
vraisemblablement pas être diffusés dans plusieurs salles concurrentes et
limitrophes en même temps, au risque de ternir la visibilité de ce
genre d'évènements..."exceptionnels" (je sais, j'utilise beaucoup ce
terme, ;-)).
De fait, la banalisation de ce type de contenus risquerait d'en diminuer
le "rendement" unitaire et donc la rentabilité...Et, organiser une
séance de contenus alternatifs entraînant la plupart du temps l'annulation
de deux ou trois séances, ce n'est pas toujours rentable pour la
salle de cinéma.
Ne serait-ce pas risquer tuer la poule aux œufs d'Or ?