Tu as été kidnappé cinq jours seulement avant la fin de ta mission au Soudan : comment as-tu ressenti cela ?
En fait, je l’ai « digéré » très rapidement, et j’ai cessé d’y penser au bout de quelques jours. C’est quelque chose qu’il fallait que j’oublie, pour me protéger.
C’était ma façon d’éviter de souffrir et de me sentir déprimé chaque jour. Cela m’a aidé à parvenir à une sorte d’équilibre dans ma vie d’otage, et à me concentrer sur l’avenir. (Lire la suite)