Enfin le printemps arrive avec le soleil, l'éclosion des premières fleurs dans le jardin et des températures plus douces !
Sa palette sous l'influence de la lumière méridionale s'éclaircit, sa touche se divise et entre dans la composition de la toile : traits colorés pour le sol et la clôture façon impressionnisme, tâches colorées pour la végétations de l'arbre façon pointillisme.
Il écrit lui-même à son frère Théo : "Je donne sur la toile des coups de pinceaux irréguliers que je laisse comme ils sont. Des taches de couleurs appliquées en couche épaisse, des coins de toile laissés nus, ici et là avec des parties complètement inachevées, des répétitions, des barbaries ... Travaillant tout le temps directement sur place, j'essaye de saisir ce qui est essentiel dans le dessin - je remplis plus tard les espaces limités par des contours - exprimés ou non, mais dans tous les cas sentis - avec des tons simplifiés aussi ; je veux dire par là que tout ce qui sera la terre aura le même ton violacé, que tout le ciel aura une teinte bleue".