J’ai déjà parlé du déclin irrémédiable de la forêt primaire causé par les plantations massives de palmiers en extrême orient. Outre la perte irrémédiable d’espèces animales - on parle surtout de l’orang-outan, mais il ne faut pas oublier la plupart des félins endémiques, un grand nombre d’espèce d’oiseaux, d’insectes et d’espèces végétales - la forêt primaire possède des arbres à bois précieux particulièrement recherchés. Et lorsque tout a été pillé et dévasté, alors on plante lucratif et non bioéthique, à grande échelle. Dès lors, Les peuples autochtones sont obligés de se soumettre à une nouvelle vie d’ouvrier de plantations rappelant étroitement celles de l’époque esclavagiste. Les modes de vie ancestrales et l’ossature culturelle, notamment des peuples de Bornéo y sont ignorées, bafouées, que ce soit dans la partie indonésienne ou Malaise. Cet aspect humain est d’ailleurs peu relayé par les médias et les OGN… Quoiqu’il en soit, l’huile de palme ainsi produite, peu onéreuse pour les grands groupes agroalimentaires est une manne pour ses sociétés - soutenues par les états - qui pillent la terre originelle en trouvant sur place une main d’œuvre corvéable. Cela devrait même s’accentuer dramatiquement dans la mesure ou l’huile de palme peut également servir de biocarburants notamment pour des chinois qui découvrent avec une frénésie bien humaine l’automobile.
Mais que faire… Qui s’en soucie réellement ? Le grenelle de l’environnement ? Laissez moi rire ! Vous trouverez des alertes par millier sur Internet mais quel est le politique qui propose des solutions radicales ?
La solution est peut-être à chercher du côté de la satire comme l’a fait Greenpeace et son spot publicitaire Have a break? Sans le laisser paraître, un appel à boycotter l’huile de palme, qui a aujourd’hui permis de faire reculer le géant Nestlé.
Mais KitKat n’est pas le seul produit à base d’huile de palme… Loin de là…