Il y a ce timoun, en même temps gêné et désireux de se faire photographier. Il vit avec toute sa famille dans l'un des 500 camps de PAP. J'imagine qu'il a eu le fesses mouillées ce matin, la nuit a été pluvieuse. Tentes emportées par le torrent dans certaines zones, glissements de terrain dans d'autres… Le bordel annoncé est là, il cogne à la porte. Peut-être un jour accepterons nous les principes nouveaux de 'droit d'ingérence humanitaire' ou de 'devoir d'assistance à peuple en danger'. On n'en est pas là, je sais bien. Depuis quelques semaines, la question de la sécurité recommence à être sur toutes les lèvres. Celles des blancs du moins. Des organisations imposent un couvre-feu à leurs employés. Quelques blancs ont été victimes d'attaques en sortant d'un bar ou de la banque. Pas de problème, je ne fréquente pas ce genre d'endroit… On expliquerait cette recrudescence par la sortie de plusieurs milliers de prisonniers. Je suis passé près de la prison cette semaine, si les gens sont sortis, c'est par la porte. Aucun des murs n'est tombé ?! On imagine un gardien aux valeurs humanistes qui se disait que ces pauvres diables n'avaient pas leur place dans ce lieu infâme : 4000 personnes dans une prison conçue pour 800, au moins 80% des gens qui y sont attendent depuis des années leur procès (http://jeanfrancoislabadie.blogspot.com/2008_12_01_archive.html). Disons simplement que les esprits s'échauffent un peu, c'est normal, on est toujours en hiver !
Il y a ce timoun, en même temps gêné et désireux de se faire photographier. Il vit avec toute sa famille dans l'un des 500 camps de PAP. J'imagine qu'il a eu le fesses mouillées ce matin, la nuit a été pluvieuse. Tentes emportées par le torrent dans certaines zones, glissements de terrain dans d'autres… Le bordel annoncé est là, il cogne à la porte. Peut-être un jour accepterons nous les principes nouveaux de 'droit d'ingérence humanitaire' ou de 'devoir d'assistance à peuple en danger'. On n'en est pas là, je sais bien. Depuis quelques semaines, la question de la sécurité recommence à être sur toutes les lèvres. Celles des blancs du moins. Des organisations imposent un couvre-feu à leurs employés. Quelques blancs ont été victimes d'attaques en sortant d'un bar ou de la banque. Pas de problème, je ne fréquente pas ce genre d'endroit… On expliquerait cette recrudescence par la sortie de plusieurs milliers de prisonniers. Je suis passé près de la prison cette semaine, si les gens sont sortis, c'est par la porte. Aucun des murs n'est tombé ?! On imagine un gardien aux valeurs humanistes qui se disait que ces pauvres diables n'avaient pas leur place dans ce lieu infâme : 4000 personnes dans une prison conçue pour 800, au moins 80% des gens qui y sont attendent depuis des années leur procès (http://jeanfrancoislabadie.blogspot.com/2008_12_01_archive.html). Disons simplement que les esprits s'échauffent un peu, c'est normal, on est toujours en hiver !