J'ai le potentiel qui est au ciel.Le vague à l'âme qui chavired'un rafiot sous pavillon de complaisance.En y regardant d'un peu plus prèssous les goémons: le crabe!Et la marée qui s'équinoxe, en passant.
Demain, dis! ça sentira le printemps!Faudra bien, puisque c'est écrit.Est-ce qu'il sera chaud comme dans la chanson?
Les saisons s'enfilent comme des perles,sur un collier de chien perdu avec son vieux rhum du port,qu'attache.On s'imagine de poétiques révolutions en pathétiques résolutions,un monde en taille unique qui habillerait tout son chacun, pour ne plus faire compliqué et croire qu'on puisse s'entendreavant même de s'écouter!
Dans mes cinquantièmes rugissants, je me prends pour le volatile des grands espacesqui n'aurait de compte à rendre qu'à sa vaste solitude.Quand je pense ...qu'on m'a posé là, un jour par hasard, les pieds palmés, la peau salée et le reste en modèle de série.C'était juste pour rire, puisque j'ai la prétention de n'avoir aucune importance particulière, à la fois unique et remplaçable .
Epitaphe avant d'arrêter de fumer:"si je n'avais pas été là, j'aurais été certainement d'ailleurs!"