Robert aimes les bonnes choses. Et comme pour le shopping, ça désespère sa mère.
A l'approche des fêtes de fin d'année, beaucoup de savants économistes et autres amuseurs publics ont pris d'assaut plateaux télé et stations radios pour annoncer à Lagarde qu'elle sauverait son année 2009 puisque les français allaient lâcher les cordons de leurs bourses après s'être privés toute l'année durant, dans l'angoisse d'une fin du monde financier . Afin de ne pas provoquer de trop grands espoirs dans l'ensemble du tissu économique français, les chantres de la méthode Coué ont bien pris soin de préciser que le raz-de-marrée monétaire ne concernerait que le secteur alimentaire.
Hypothèse somme toute logique : puisque toute la famille risque d'y passer au grand maximum 2 mois après le sacrifice de la dinde, ceci en raison d'une grippe A carabinée, attrapée dans les courants d'air du carton qui remplace la maison, maison vendue pour rembourser le prêt cofidicien abyssal, et mal soignée (la grippe A) parce que Mini-Lui-Même aura bientôt finit de saborder la SECU à la française… pourquoi donc les français mettraient-ils toutes leurs économies dans des choses qui leur survivront ?!
Et dont une bonne partie sera ponctionnée par cet état qui les néglige avant de passer à leur descendance… hypothétique.
A tout esprit sain et françaisement rationnel venant les mêmes idées, Robert et sa famille n'ont pas dérogé à la règle annoncée et fait ripaille comme il se doit ! D'autant plus que Robert, assumant crânement son égoïsme, applique ce raisonnement tout au long de l'année. Oui oui ! La débauche alimentaire est son quotidien !!!
En effet, il ne fait pas partie de ces gens qui vont au cinéma 3 fois par mois (Big up à Raymonde, à qui l'Etat a fournit de quoi y aller 3 fois par semaine pendant 1 an si elle veut !) ou se droguent aux jeux-à-gratter. Non. Par contre, il fait des descentes hebdomadaires chez le pâtissier-chocolatier. LES, serait d'ailleurs plus juste. Robert a un producteur de bonheur dans chacune des villes où il passe régulièrement.
Alors, après les choses à lire et en attendant celles à voir, Robert va vous parler, entre deux articles sur la navritude des politiques français qui commencent de plus en plus à ressembler à ceux des Etats-Unis avec leurs ‘tits coups bas puants, de ceux qui vous vendent du bonheur comestible et non répréhensible.
Illustr' spécial dédicace à Mlle Julia